Avant que ne s’élèvent ses demeures à flanc de coteau et ne se dessine un golf sur ses vallons, Valescure est une forêt de pins variés, de cistes et de lauriers-roses. Son « amphithéâtre » domine la contrée : « c’est la campagne de Rome dans la baie de Naples » se plaît à dire le compositeur Charles Gounod.

Au XIXe siècle, des notabilités médicales parisiennes s’y établissent attirées par son air tempéré composé de senteurs résineuses et de particules salines.

L’Angleterre victorienne en fait sa patrie d’élection, édifie une église pour le culte et des villas pour la villégiature d’hiver, trace ses allées et son golf ; en fait une station de « haute valeur » touristique.

Têtes couronnées, politiques, artistes, y cultivent un certain art de vivre et le génial Eiffel tend un pont avec garde-corps en fonte-aciérée sur le Pédégal. Au fil du temps, le quartier se structure pour répondre aux besoins de ses résidents (commerces, école, bureau municipal, pistes cyclables, salle associative).

Mais aussi avec la Mairie d’Honneur « Les Asphodèles » qui accueille les cérémonies de mariages et des expositions, ainsi qu’avec le Jardin de l’Ile Verte, espace arboré et fleuris qui propose de découvrir sur six mille mètres carrés plus de trois cents essences, dont quelques-unes rares, adaptées à notre région méditerranéenne.

L’expansion maîtrisée de Valescure s’opère avec succès à partir des années quatre-vingt-dix, à l’exemple du Parc des Veyssières, dont la vocation résidentielle regroupe aujourd’hui quelque mille trois cents habitants. Le site possède un patrimoine inestimable à travers les demeures élégantes et arbres remarquables admirablement préservés. Ses hôtels de charme et ses palaces illustres transformés au fil du temps en somptueuses résidences ou centre de vacances, en font un quartier particulièrement prisé. Deux parcours de 18 trous, dont l’un centenaire, se situent dans ce quartier résidentiel.